pieum

Pieum est un surnom ancien donné aux Sylvagnins
(Les habitants du village de Savagnier, dans
le canton de Neuchâtel, en Suisse).

Pieum tire ses origines d'un outil utilisé dans l'exploitation forestière
(si vous avez plus d'info, je suis preneur).

teubés, tobets ou autres variantes...

La réputation des "tobets" de Savagnier vient du fait qu'il y avait
une famille dont les enfants avaient des tares physiquement visibles
et certainement psychiques, qui habitait dans l'appartement
situé au dernier étage du collège primaire.

De nos jours, ce genre d'individu est caché dans des
institutions loin des yeux du public "normal".

Mais à cette époque, si une personne de la famille était
capable de s'occuper de ses enfants ou de ses frères et soeurs,
elle sacrifiait une partie de sa propre vie pour aider ses proches.
On ne demandait rien aux services sociaux.

C'était un temps où on ne cachait pas la poussière sous le tapis.
A l'armée, on lançait le béret sous les lits lors de l'inspection en chambre (censuré?)!
On était des vrais HOMMES, avec un couteau suisse ripoliné tip-top au Q-tips dans tous les angles !

Revenons au collège de Savagnier qui a sa cour de récréation
en commun avec la salle de gymnastique du village.

En ce temps là l'armée suisse utilisait les locaux communaux (et
ceux des particuliers) comme dortoir pour ses soldats en exercice.

Les soldats engagés dans les exercices à Savagnier côtoyaient donc
ces personnes "spéciales" qui jouaient ou travaillaient dans la cours.

C'est de là que vient la réputation nationale des "triso" de Savagnier.
Sont-ils aussi célèbres que la petite Gilberte ?

Qui est le plus débile du lot ?
Le soldat qui ne fait rien d'utile de toute sa journée
en attendant l'ordre courir direction ma main ?
Ou la personne "spéciale" qui fait tout pour ne pas dépendre d'autrui ?

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